Les facteurs de risque

Certains facteurs de votre vie quotidienne influent sur l’apparition et le développement des maladies parodontales; il peut s’agir de facteurs de risque ou de facteurs aggravants.

Le tabac :

Si vous êtes fumeur, vous avez 2.5 à 6 fois plus de risques de souffrir de parodontite sévère que les non-fumeurs. Vous avez davantage de tartre et d’espace entre la gencive et les dents que les non-fumeurs. La vitesse d’évolution de la perte osseuse est plus rapide chez les fumeurs et la stabilisation plus difficile à obtenir. Le sevrage tabagique produit des effets quasi immédiats sur la réponse du parodonte aux traitements.

Le diabète :

Le diabète non contrôlé ou mal contrôlé augmente le risque de parodontite, et ceci indépendamment du biofilm ou du tartre. Le risque de parodontite est de 60% chez les diabétiques contre 36% chez les non-diabétiques.

L’hygiène bucco-dentaire :

La présence de poches profondes et de perte d’attache est reliée à la présence de biofilm et de tartre. Meilleure est votre hygiène bucco-dentaire, meilleur est votre état parodontal : moins de saignements, moins de poches profondes et moins de besoins en soins complexes. Une consultation régulière chez votre chirurgien-dentiste est nécessaire pour une bonne évaluation de votre santé buccale.

Le brossage trop agressif :

Une mauvaise utilisation de la brosse à dents et d’autres moyens de nettoyage peuvent entraîner des lésions propices au développement d’une maladie parodontale.
Il n’est pas nécessaire de brosser fort, mais bien souvent de brosser plus longtemps.

L’âge :

La maladie parodontale s’accentue avec l’âge (augmentation du nombre de dents atteintes, du nombre de poches profondes et de la perte osseuse). De plus, la présence de gingivite pendant l’enfance prédisposerait au développement de maladies parodontales.

Le sexe :

En moyenne, les hommes ont plus de plaque, de gingivites et de poches parodontales que les femmes. Chez les enfants et les adolescents, les garçons ont en général plus de plaque, de saignements et de poches que les filles. Cet état parodontal meilleur chez les filles est lié à une meilleure hygiène.


Sources :

Wolf HF, et al. Parodontologie. 3rd Ed. Paris, Masson; 2005. p.79-84.
ANAES. Parodontopathies : diagnostic et traitements. Mai 2002.
Lézy JP, Princ G. Pathologie maxillo-faciale et stomatologie. Abrégés. 3rd Ed. Paris, Masson : 2004. p.79-94.
Bercy P. Examen parodontal, diagnostic, pronostic et plan de traitement. In Bercy P, Tenenbaum H. Parodontologie, du diagnostic à la pratique. 1st Ed. Bruxelles, De Boeck Université; 1996. p.65-81.