Les facteurs aggravants

Certains facteurs de votre vie quotidienne influent sur l’apparition et le développement des maladies parodontales; il peut s’agir de facteurs de risque ou de facteurs aggravants.

Le maintient du biofilm par :

  • un volume dentaire important,
  • des dents mal positionnées,
  • des couronnes mal adaptées,
  • une reconstitution débordante,
    des caries non traitées …

Les traitements immunosuppresseurs :

Ils diminuent les défenses immunitaires et peuvent donc faciliter le développement d’une parodontite.

L’alimentation :

Une alimentation déséquilibrée ou carencée (déficits en vitamine C, en calcium…) peut affaiblir les défenses immunitaires.

Les hormones féminines :

Elles peuvent influencer la réaction inflammatoire initiée par les bactéries et aggraver une parodontite existante. Ce phénomène peut avoir lieu lors :

  • d’une grossesse,
  • de la ménopause.

Les femmes ménopausées ayant un traitement hormonal substitutif ont moins de risque de perte osseuse que les femmes non substituées. Le bénéfice escompté doit, en revanche, être évalué par un professionnel de santé avant la prescription de ce type de traitement.

Le stress :

Le stress, en altérant le fonctionnement de vos défenses immunitaires d’une part, et en modifiant vos comportements (sommeil, alimentation, hygiène) d’autre part, pourrait aggraver une parodontite existante.

Des prédispositions génétiques :

Certaines personnes pourraient présenter une sensibilité accrue aux parodontites. Ces patients présentent une amplification de l’inflammation et augmentent donc le risque de développer une parodontite sévère.


Facteurs de risque et facteurs aggravants… en pratique

  • Vous êtes fumeur : un arrêt du tabac est recommandé. Une prise en charge médicale peut vous aider.
  • Vous êtes diabétique : un examen bucco-dentaire au moins 2 fois par an est recommandé.
  • Vous êtes ménopausée non substituée par un traitement hormonal : un examen bucco-dentaire au moins 2 fois par an est recommandé.
  • Vous êtes enceinte : un examen clinique à la recherche de signes de maladie parodontale dès le début de la grossesse est recommandé ainsi qu’un examen 6 mois après la grossesse.
  • Pour les enfants et les adolescents ayant une gingivite : un suivi renforcé avec l’âge est recommandé pour prévenir la progression de la maladie parodontale.

Sources :
Wolf HF, et al. Parodontologie. 3rd Ed. Paris, Masson; 2005. p.39-66.
Lézy JP, Princ G. Pathologie maxillo-faciale et stomatologie. Abrégés. 3rd Ed Paris, Masson : 2004. p.79-94.
Tenenbaum H. Classification des maladies parodontales . In Bercy P, Tenenbaum H. Parodontologie, du diagnostic à la pratique. 1st Ed. Bruxelles, De Boeck Université; 1996. p.49-64.
ANAES. Parodontopathies : diagnostic et traitements. Mai 2002.
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